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 Aleksander Skagen || Get out of my way

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AuteurMessage
Aleksander Skagen
Gryffindor 5ème année
Gryffindor 5ème année
Aleksander Skagen


Age : 27
Maison : Gryffindor
Rôle au sein de l'école : Batteur dans l'équipe de Gryffindor
Messages : 64
Date d'inscription : 08/12/2011

Carnet Étudiant
Année scolaire: 5ème année
Relations:

Aleksander Skagen || Get out of my way  Empty
MessageSujet: Aleksander Skagen || Get out of my way    Aleksander Skagen || Get out of my way  EmptyJeu 15 Déc - 21:13

Dossier de Skagen, Aleksander




  • Nom : Skagen
  • Prénom : Aleksander
  • Surnom : Alek
  • Sexe : Masculin
  • Âge & date de naissance : 15 ans, 19 juillet
  • Nationalité : Suédois
  • Orientation sexuelle: Homosexuel

  • Groupe : Élève
  • Maison : Gryffindor
  • Année scolaire : 5ème
  • Sang : Né moldu
  • Baguette magique : 31 cm en bois de cornouiller avec ventricule de cœur de dragon, rigide.
  • Forme du patronus : Une loutre
  • Sortilège favori: Reducto
  • Animal de compagnie : Aucun





Apparence
Aleksander, disons que ce n'est pas le genre de personne qui impressionne de par sa carrure, loin de là. Dans le 1m64, un peu plus lorsqu'il ne se coiffe pas et porte des chaussures, il possède une musculature fine tout juste suffisamment apparente pour lui donner un air mince plutôt que maigre; disons seulement qu'il frappe plus fort qu'il en à l'air, mais qu'il n'est pas près de devenir le champion de bras de fer de Hogwarts. Possédant des traits assez fin, surtout pour un garçon de son âge, il pourrait probablement presque avoir l'air d'une fille si jamais il enfilait une robe – mais bien du courage à celui qui se déciderait à tenter la chose.

Lui, il est pâle, possédant le teint de ceux qui ne vont pas suffisamment au soleil – enfin, c'est surtout qu'il bronze difficilement, même lorsqu'il passe des journées entières à l'extérieur. Ses yeux, bleus, tendent à changer de teinte selon l’éclairage environnant, tantôt d'un bleu presque couleur ciel, et tantôt étant plus foncés. Ces derniers, en plus d'être souvent voilés par quelques mèches rebelles, sont parfois couverts par une paire de lunette à monture de plastique rouge. Il ne porte toutefois celles-ci que pour lire, ou lorsqu'il à une migraine à la fin d'une trop longue journée, et jamais à d'autres moments. Parce qu'il n'aime pas l'allure qu'elles lui donnent, et parce qu'il a la fâcheuse habitude de les briser.

Aleksander, ses cheveux, quant à eux, étaient auparavant d'un châtain assez foncé, et ce jusqu'au jour où, en troisième année, son voisin de table de métamorphose fut prit de l'étrange envie d'en changer la couleur pour un blanc neige 'juste pour rire'. Seulement, celui-ci a tellement bien réussi son coup que, depuis, ils n'ont plus jamais retrouvé leur teinte d'origine. Ni vraiment courts, ni vraiment long, ils sont sans cesse ébouriffés, partant dans toutes les directions en une foule de mèches folles et incontrôlables, un peu comme s'il venait tout juste de recevoir un coup de vent en plein visage. Toujours emmêlés, ils pourraient sans doute avoir une allure acceptable s'il se décidait à passer une coup de peigne dans sa chevelure un peu plus d'une fois par semaine, histoire de défaire les nœuds.

Lui, c'est un peu le genre de personne qui prend beaucoup de place, haussant rapidement la voix, gesticulant parfois plus qu'il ne l'est nécessaire lorsqu'il parle, dégageant, sans qu'on ne sache comment ni pourquoi, quelque chose qui tend à attirer l'attention; on le remarque souvent, même lorsqu'il ne le veut pas. Marchant la tête haute, il donne toujours l'impression de savoir où s'en va même lorsqu'il n'en a pas la moindre idée; et, malgré sa petite taille, il est loin de posséder une démarche silencieuse, surtout lorsqu'il est énervé. Pour peu, on pourrait parfois croire qu'il cherche à ébranler les fondations des bâtiments dans lesquels il est seulement en marchant.
Personnalité
Aleksander, c'est quelqu'un de vivant, d'énergique, qui semble presque sans cesse en mouvement, qui déteste l'ennui, qui déteste être seul, qui déteste le silence. Sans vraiment être un réel moulin à parole, il ne peut s'empêcher de balancer une phrase ici et là, qu'elle soit ou non nécessaire, où même de se parler à lui-même – souvent dans sa langue natale - s'il est seul. Il ne semble jamais vraiment immobile, détestant rester assit sans rien faire. En classe, il tapote son bureau avec sa plume – en ayant brisé plus d'une au cours des années -, changent de position à toutes les deux minutes, pianotant de ses doigts sur ses livres, en dérangeant plus d'un lors des cours et des examens.

Lui, il s'énerve facilement, montant sur ses grands chevaux pour un rien, se fâchant immédiatement pour une raison totalement idiote pour tout oublier dans les deux minutes qui suivent comme si la chose ne le dérangeait soudainement plus. Lui, il est de mauvaise humeur la moitié du temps, et quand il ne l'est pas, il est souvent un peu bougon, râlant sur tout et sur rien. Il est de ceux qui peuvent trouver à redire sur un peu n'importe quoi, que ce soit la chose que vous avez décidé de mettre dans votre assiette pour diner à la plante en pot de son voisin de chambre. Il déteste aussi particulièrement qu'on le reprenne sur son anglais, que ce soit son accent encore très apparent, ses formulations de phrase qui ne sont pas toujours des plus jolies, ou encore son utilisation occasionnelle de mots qui, au final, ne veulent absolument pas dire ce qu'il pensait. Et, même maintenant, il arrive que certaines expressions lui passent complètement au dessus la tête, ou qu'il traduise mal ce qu'on vient de lui dire; il ne faut donc pas s'étonner s'il lui arrive de répondre n'importe quoi.

Il a aussi la mauvaise habitude d'agir en premier, et, parfois, de réfléchir ensuite, s'attirant les ennuis comme certains collectionnent les timbres ou les papillons. Pire lorsqu'il est énervé ou agacé par quelque chose, il réagit souvent au quart de tour lorsque provoqué, et est de ceux qui peuvent prendre les décisions importantes sur un pile ou face. Parce qu'il n'envisage pas les conséquences, parce que laisser agir le hasard ne le dérange pas. Et parce que, bien franchement, advienne que pourra. Très désordonné, aussi; le contenu de sa malle comme de son sac est un véritable fouillis, et ses notes de cours, une vrai catastrophe pour quiconque d'autre que lui. Mais, chose étonnante, il n'est jamais en retard où que ce soit.

Aleksander, il est fier. Aleksander, il est orgueilleux. Aleksander, il n'aime pas les échecs, et, chose sans aucun doute étrange, a tendance à s'appliquer religieusement dans tout ce qu'il fait. Parce qu'il ne sera pas dit qu'il aura donné moins que son maximum dans quoi que ce soit, et que sa susceptibilité fait très bon ménage avec sa détermination. Cela lui permet donc d'avoir de meilleurs résultats que son attitude irréfléchie laisserait supposer. Il est intelligent, aussi; seulement, il le montre dans ses travaux scolaires plutôt que dans ses actions impulsives de la vie de tous les jours.

Lui, il se donne des airs de gros dur égoïste; et pourtant, il serait prêt à faire un peu n'importe quoi pour, bien franchement, un peu n'importe qui, allant même à l'occasion aider les gens qu'il n'aime pas vraiment s'il pense pouvoir faire quelque chose. Et, toujours, le tout avec cet air renfrogné de 'fais pas de commentaires ou sinon je t'éclate'. Parce que son orgueil n'a d'égal que sa mauvaise foi. Lui, l'injustice, il ne la supporte pas, surtout si elle est dirigée sur quelqu'un d'autre que lui. Parce que lui, il peut se la fermer, serrer les dents et laisser couler, ou s'éclater la voix en criant sur les fautifs, mais que les autres, il ne les connait pas, et qu'on ne sait jamais jusqu'à quel point les mots, les actions peuvent faire mal. Aleksander, c'est le premier à tenir tête aux gens qui sont de fins amateurs d'attaques gratuites, à grand renfort d'injures et – pourquoi pas -, d'un bon coup de poing bien placé. Et il sera ensuite le premier à s'en aller, pour éviter le moindre remerciement. Parce que ce genre de chose le met terriblement mal à l'aise, et qu'il ne supporte pas d'avoir l'air mal à l'aise en public.

Lui, il prend les choses à cœur, trop, tout le temps, quitte à se brûler, à se blesser si elles ne tournent pas comme il l'avait escompté. Il s'investit énormément dans ce qu'il entreprend, fonce tête première, s'accrochant jusqu'à la fin; parce que lui, c'est tout ou rien, et qu'il ne fait jamais les choses à moitié. Et cela va de même pour les gens qu'il auquel il tient vraiment. Ses amis véritables, c'est à la vie, à la mort, qu'ils le veuillent ou non. Et les gens qu'ils n'aiment pas? Il a sans doute trop d'honneur pour leur rendre la vie impossible, mais les regards incendiaires et les engueulades qui n'en finissent plus lorsqu'il est provoqué, eux, ne manquent pas, loin de là.
Biographie
Aleksander, il a une histoire, comme tous les autres. Et parce que même si, lorsqu'on lui pose la question, il tend à dire qu'il ne voit pas en quoi la chose les regarde, cela n'enlève en rien le fait quelle existe bel et bien. Lui, il est né il y a une quinzaine d'années de cela, dans un petit village du nord de la Suède. Deuxième enfant de la famille, il avait un frère, de six ans son aîné, tous les deux enfants de moldus, n'ayant jamais entendu parler de la magie ailleurs que dans les films et les contes de fée. Leurs parents eux-mêmes n'avaient jamais ne serait-ce qu'eut connaissance de la communauté de sorciers qui vivaient parmi eux.

Et une enfance, somme toute, plus que normale, ressemblant sans nul doute à celle de la plupart des autres enfants de son âge. Il allait à l'école, et s'il avait la fâcheuse tendance à récolter plus de punitions et de petits cartons rouges que les autres enfants, parce qu'il parlait sans cesse, n'écoutait pas toujours quand on lui parlait et avait tendance à tirer un peu trop fort les cheveux de ses camarades de classes, ses parents ne s'en formalisaient pas plus qu'il ne le fallait. Et puis, il avait toujours son grand frère, Kristjan, pour le remettre dans le droit chemin. Et puis, tant qu'il ne cherchait pas à blesser qui que ce soit, il n'y avait pas de mal, pas vrai?

Kristjan. Même même maintenant, il se souvenait de toutes ces fois où il avait passé son temps à le suivre comme son ombre partout où il allait, l'imitant maladroitement, ne le lâchant pas d'une semelle à la plus grande irritation de son frère ainé. Toutes les fois où il était rentré chez lui en ronchonnant, donnant les coups de pied vengeurs dans les fleurs et boites aux lettres de ses voisins parce que Kristjan n'avait pas voulu qu'il le suive alors qu'il allait jouer avec ses camarades de classe. Et toutes les fois où, plus jeune, il s'était glissé dans la chambre de son frère les soirs d'orages, pour lui 'tenir compagnie' - parce que non, il n'avait pas peur -, et que son grand frère le laissait faire, s'abstenant de tous les commentaires qu'il aurait pu faire.

Et les années passèrent, lentement mais sûrement, et si Aleksander ne s'assagit peut-être pas totalement, il n'était plus le même gamin de six ans, tout comme son frère n'était plus le même garçon de douze ans qu'il était à l'époque. Et, tout d'un coup, c'est tout juste s'il le voyait. Comme s'il était sans cesse partit, toujours autre part, et que même lorsqu'il était présent, il donnait l'impression d'avoir l'esprit ailleurs, préoccupé par toute sorte de choses qu'un 'bébé de ton âge ne peut pas comprendre, Alek, alors laisse moi tranquille, j'ai autre chose à faire'. Ce fut peut-être la raison pour laquelle il ne vit rien venir. Ou alors, était-il tout simplement trop jeune, trop naïf à l'époque, et que neuf ans, c'est encore trop peu pour vraiment comprendre le monde, comprendre que tout n'est pas toujours comme il semble l'être, comprendre que quelque chose d'étrange, sombre était en train de prendre racine à l'intérieur de son frère ainé.

Le tout commença par quelque chose de tout bête. Sans doute pourrait-il dire qu'il s'en souvient encore comme si c'était hier, mais ce serait mentir. Parce que, des années plus tard, les souvenirs commençaient déjà à s'estomper, lentement, comme une photographie laissée trop longtemps au soleil, commençant à perdre de ses couleurs. Mais une chose, pourtant, reste encore imprimée dans sa mémoire. C'était un soir d'automne comme tant d'autre, un peu froid mais pas trop. Et Kristjan n'était pas rentré.

Encore une fois. C'était là une chose qui arrivait de plus en plus souvent, tandis qu'il passait ses soirées à regarder sans comprendre ses parents se ronger les sangs, assit dans le salon avec la porte d'entrée bien en vue jusqu'à ce que l'un d'eux – habituellement sa mère – remarque qu'il était toujours debout malgré l'heure tardive et l’envoie au lit, ignorant ses protestations avec une étrange expression sur le visage. Un regard lointain. Et le lendemain suivant cette journée. Où la tension était à couper au couteau, où même lui, du haut de ses neuf ans, pouvait voir que quelque chose n'allait pas. Et son frère qui manquait toujours à l'appel.

'Sans doute une initiation de gangs qui a probablement mal tournée', leur dit la police, près d'une semaine plus tard, après que ses parents aient signalé sa disparition. 'Nous ne savons pas jusqu'à quel point il était impliqué dans la chose, mais une chose est sûr, c'est que nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour le retrouver, mais il y a peu de chance que... mh... nous vous contacterons dès que nous aurons du nouveau'. Puis ils partirent comme ils étaient venu, avec cette expression mal à l'aise de ceux qui ont une mauvaise nouvelle à annoncer mais qui ne peuvent faire autrement que de le dire.

Les semaines, les mois qui suivirent, il préfère éviter de se les remémorer. Ses parents mirent longtemps avant de s'en remettre, ne serait-ce qu'un peu. Et, dès lors, c'était comme s'ils avaient décidé de le placer sous une surveillance constante, devenant bien vite sur protecteurs, à la limite de l'envahissant. Et que si, d'un côté, ça l'énervait profondément, de l'autre, il les laissait faire. Parce qu'il comprenait. Puis, finalement, un semblant de paix, fragile mais présente, finit par s'installer. Sa vie continua, même si, quelque part, enfouit profondément en lui, la peur que son frère soit mort, cette nuit là, mais également d'un jour l'oublier, de ne plus se souvenir de sa voix, de ses manières d'être, et de ne plus pouvoir se remémorer son visage sans l'aide d'une photographie.

Puis, un jour d'été, juste avant ses onze ans, sa vie changeant une nouvelle fois, sous la forme la plus inattendue qui soit. Une enveloppe. Une enveloppe qui contenait une lettre à son nom l'invitant à aller rejoindre une école de sorcier, quelque part en Écosse. Son premier réflexe fut de la jeter au poubelle; parce que, vraiment, côté blague de mauvais goût, on pouvait repasser. Et de là à prendre la peine d'écrire une lettre entière en anglais juste pour lui; il ne savait vraiment pas qui lui avait envoyé une chose pareille, mais c'était certain, il allait en entendre parler lorsqu'il lui mettrait la main dessus. L'enveloppe, tout comme son contenu, finit dans les vidanges, et bien vite, il n'y repensa plus. Jusqu'à ce que, trois jours plus tard, il en reçu une autre, qui subit le même sort. La troisième finit en un petit tas de cendres dans le foyer du salon. La quatrième, déchiré en petits morceau pour servir de litière au hamster de la classe. Il donna, agacé, la cinquième au bouledogue du voisin pour qu'il puisse se faire les dents dessus.

Ce ne fut que lorsqu'il mit la main sur la sixième lettre, tout aussi identique aux autres, qu'il commença à se poser des questions. À se demander si, peut-être, il n'y avait pas une part de vérité dans cette histoire trop fantasque, trop étrange pour qu'il n'ait vraiment voulut y croire. Mais pourtant... Pourtant, cela pourrait expliquer comment celui qui les lui envoyait semblait sans cesse savoir qu'il ne les avait pas gardés. Expliquer toutes ces choses étranges qui, parfois, arrivaient autour de lui sans qu'il ne puisse en trouver la raison. Et soudainement, il eut envie d'y croire, croire qu'il était vraiment un sorcier, qu'il pouvait vraiment faire de la magie.

Et plus encore, il voulait partir. Il aimait ses parents, beaucoup, mais leur attention étouffante, compréhensive mais tellement agaçante, commençait à lui peser. Ça, et la constante tristesse qui semblait régner chez lui, comme s'ils cherchaient à tourner la page sans jamais y arriver. Et si ça lui prenait une école de magie à l'autre bout du monde – parce que, à son âge, l'Écosse lui semblait alors tellement loin -, alors pourquoi pas. Et aussi, l'espoir caché que, peut-être, s'il apprenait la magie, il allait pouvoir retrouver Kristjan; parce que, même maintenant, même des années après la première fois qu'il posa les yeux sur les immenses murailles en pierre du château, il n'a jamais abandonné ce rêve.

Annoncer la chose à ses parents fut, étonnamment, plus difficile que de les convaincre de la possibilité même de la chose. Même aujourd'hui, il ne comprend toujours pas comment ils ont pu accepter la chose aussi facilement, mais il n'a jamais cherché à en savoir plus. Mais les persuader de le laisser partir, quitter la Suède aussi longtemps sans leur supervision, ça, c'était autre chose.

-Mais Alek, chéri, si jamais il arrive quelque chose, nous allons être beaucoup trop loin pour pouvoir faire quelque chose, fit sa mère, son inquiétude se lisant facilement tant dans le ton de sa voix que sur l'expression de son visage. Et tu n'as que dix ans, c'est beaucoup trop jeune.

-Mais je vais avoir onze ans dans trois jours, maman! protesta-t-il d'une voix boudeuse, croisant les bras d'un air décidé. Et il va rien m'arriver! Même que les professeurs, ils vivent avec nous! Tu t'inquiètes pour rien!

-Mais on ne sait jamais. Un accident est si vite arrivé, jeune homme!

-Mais... commença-t-il plaintivement, avant d'être coupé par son père.

-Et tu vas faire comment, pour comprendre? lui dit-il, raisonnablement, comme toujours. Ils parlent anglais, en Écosse, tu sais.

Fronçant les sourcils, il jeta un coup d’œil incendiaire au plancher devant lui, se renfrognant, ne voulant pas avouer qu'il n'avait, à vrai dire, pas vraiment pensé à ce détail.

-Bah, je vais l'apprendre, répondit-il, têtu, un air buté se peignant sur son visage. Et puis, on l’étudie à l'école, c'est pas comme si je savais pas le parler du tout!

Et c'est ainsi que, quelques semaines semaines plus tard, il mettait les pieds sur le chemin de traverse pour la première fois, impressionné malgré lui par toutes ces choses dont-il ne connaissait jusqu'alors pas l'existence. Puis la rentrée arriva, et avec elle, Hogwarts. Si l'adaptation fut, bien franchement, assez difficile au début, elle finit néanmoins par se faire. Parce qu'Aleksander réalisa bien vite que ses quelques années de cours d'anglais à l'école primaire ne l'avaient, finalement, peut-être pas si bien préparé que ça. Mais que, de toute manière, quand on a pas le choix, on apprend vite, et qu'il y avait tellement de choses à voir qu'il n'était pas question qu'il parte à cause d'une simple barrière de langage. Les tableaux qui bougeaient, les fantômes qui hantaient les murs du château – il avait d'ailleurs eut la trouille de sa vie, la première fois qu'il en avait croisé un, même s'il ne l'avouera jamais -, les quatre maisons et la répartition, avec le Choixpeau qui parlait beaucoup trop vite pour qu'il saisisse la moitié de ce qu'il lui racontait.

Mais cette vie étrange devint rapidement sa vie, et bientôt, ce fut comme s'il n'avait jamais connu autre chose. Et que même s'il récolta plus de retenu en moins d'un an qu'il n'en avait reçu de toute sa vie, il n'en avait rien à faire. Parce que même cela était tellement différent qu'il en arrivait presque à aimer la chose. Et il y retourna à chaque année, ses parents finissant par s'inquiéter un peu moins au fils des années qui passaient – même si sa mère fit une véritable crise de nerfs lorsqu'elle découvrit sa nouvelle couleur de cheveux.

Puis le vide, le manque laissé par l'absence de son grand frère, si jamais comblé, finit par s'atténuer, un peu, au point qu'il n'était plus sans cesse en train d'y penser, et que si c'était quelque chose de toujours présent, ce n'était plus qu'une sensation un peu diffuse, qui ne frappait qu'occasionnellement, souvent dans les moments où il s'y attendait le moins. Ou lors de la date de la dernière fois qu'il l'avait vu, juste avant qu'il ne s'évanouisse dans la nature. Et que, lorsque ça arrivait, si jamais on lui posait la question, non, il n'était pas en train de pleurer, 'c'est que mes allergies, imbécile, alors dégages avant que je te cogne'. Mais de toute manière, il ne devait pas s’apitoyer sur son propre sort; il était plus fort que ça, et puis, on ne savait jamais vraiment ce que l'avenir pouvait nous réserver.
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